Aujourd’hui, je fais une folie :
Sur les conseils de mon ami Antho du Nice-Matin, j’écris dans un nouveau café. 😱
Et ce qui est fou, c’est qu’il est dans le Vieux-Nice.
Attention J’ADoOOOooOOoRE le Vieux-Nice.
Mais bordel, qu’on amène les techniciens, les câbles et les perceuses. Qu’on nous branche cette p*tain de WIFI. L’INTERNET BORDEL 🥵
Pfiou, ça fait du bien.
La terrasse des Distilleries Idéales s’attable de part et d’autre d’une ruelle typiquement italienne, aux murs colorés couverts de linge et drapeaux de l’OGC Nice.
De mon tabouret, j’aperçois un panneau flanqué Carriera Dо́u Gouvèrnou – au loin : un air de Sarà perché ti amo.
À même les pavés, devant ma table filent des vélos sauteurs, livreurs ensevelis par l’Apérol, des vieilles flanquées de chapeaux élégants, et tout un tas de touristes armés de caméras.
Les marcheurs sont si proches que je peux sentir leurs odeurs aller et venir.
C’est cliché ?
Non, c’est la dolce vita.
Bref, les histoires nous permettent de comprendre notre monde, et une des meilleures façons de les raconter est la suivante :
Leur donner un air familier.
Avant de réaliser Titanic, James Cameron a plongé plusieurs fois près de son épave.
Selon ses mots, il pleura à chaudes larmes lors d’une descente. Comment raconter l’histoire de cet être difforme, insubmersible, d’une époque lointaine ?
En créant un amour impossible.
L’attirance naturelle et interdite de deux êtres lui a permis de partager non pas le récit d’un bateau, mais des gens à son bord.
Rendre un sujet émotionnel le rend inoubliable.
C’en est fini de ce cours de storytelling.
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Je dis ça, je dis rien.
(Mais je le dis quand même 🙂)
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