Récemment, je suis sorti de ma grotte pour poster une story Instagram, et teaser les titres des trois prochains mails de Cachet de cire.
Et j’ai reçu une réponse du style : « Tu prépares tes vacances ? »
J’ai eu un bug.
« Oui » (prépare-toi à des articles sur Genève prochainement), sauf qu’en y réfléchissant, quoi de mieux pour mettre de la distance entre un copywriter et son public que de lui refourguer trois semaines de lettres écrites en une seule matinée ?
Prendre de l’avance, on le fait pour les tâches dont on veut se débarrasser.
Comme faire des grosses courses ou toute la vaisselle.
Sauf que j’ai trop de respect pour toi, et il me viendrait pas à l’idée d’écrire un SMS pour mes potes deux jours en amont.
Du coup, j’ai tout supprimé, et ce mail que tu reçois le 7 janvier a bien été écrit la veille.
Alors, il est pas frais mon poisson ?
Ça me rend impuissant face aux aléas du direct, mais c’est important pour moi que tu saches que chacun de mes mails est daté du jour.
Donc si un jour je manque à l’appel, sache que je suis peut-être juste au fin fond de l’Amazonie en train de chercher la WIFI entre deux branches d’arbre.
Dans un monde où le personal branding prend plus d’importance que le contenu du message, et où les informations se périment plus vite qu’une bûche de chèvre, je vois pas l’intérêt de tout automatiser.