Avant de me cancel car ça sent le communisme à plein nez, laisse-moi t’expliquer.
Si tu me suis depuis octobre, tu sais que j’ai pas mal bougé ces derniers temps.
Ça m’a permis de conscientiser ma grande capacité à accumuler tout un tas de choses en très peu de temps.
(cf ma valise obèse)
Dans ma Sainte-Bible qu’est les Pensées pour moi-même, je me rappelle un passage sur la propriété particulièrement marquant :
(là, je suis en train de chercher l’extrait, donc minute papillon)
(une gorgée de café froid, un regard en l’air, deux tours dans mes mails, une gorgée de café froid plus tard:)
« Ce que tu possèdes, considère-le comme une chose prêtée. Si tu la perds, cela ne doit pas te troubler, car tu as simplement rendu ce qui t’a été donné. De même pour les affaires des autres : considère-les comme tes propres affaires, non pas pour les posséder, mais pour les gérer avec soin »
Amen.
Alors nous n’avons de droit absolu sur… rien du tout.
Prenez ça foutus colonisateurs.
Tout appartient à l’Univers.
Et nous sommes des administrateurs. Jamais des propriétaires.
Tout ce que tu as sera rendu par la panne, la casse, l’obsolescence, le vol, ta mort.
Car, tu ne penses quand même pas que « ta » maison « t’appartiendra » pour toujours ?
Le monde est en perpétuel mouvement.
Et bordel, qu’est-ce que ça te fait du bien de réaliser que nous ne sommes pas esclaves de nos possessions, ces boulets que nous trainons.
Pour poursuivre sur la propriété de notre existence :
« La mort, comme le reste, fait partie de la nature et n’est qu’un retour, un ‘rendu’ de ce que la nature t’a prêté. » (…) « Ce n’est pas un mal que de perdre un être cher. Ce qui est un mal, c’est d’agir comme si ce n’était pas un événement naturel. Car tout ce qui naît est destiné à mourir. Et si tu te souviens que celui que tu perds t’a été prêté par la nature, tu comprendras que c’est un simple ‘rendu’. La nature nous prête les êtres chers et, au moment opportun, elle les reprend. »
Nous sommes locataires de la vie.
S’il y a définitivement une chose que tu ne saurais posséder, c’est le contrôle du nombre d’années qu’il te reste.
En revanche, voilà ce que tu peux influencer :
Ce que tu feras de toutes ces heures passées sur Terre.
Les gens sont très avares de leur argent.
Mais ils donnent leurs journées – leur ressource la plus précieuse, à leurs patrons, aux amis intéressés, à ceux qui les sollicitent pour des choses sans intérêt pour eux, et à ceux qui les mettent en colère.
Une citation d’Alphonse Allais pour conclure :
« Ne nous prenons pas trop au sérieux, il n’y aura aucun survivant »
Et finalement…
Je te déclare heureux propriétaire de la seule propriété qui est vaille, et qui est celle de ton temps.
Fais-en bon usage !
P.S : J’espère que tu songeras à ce Cachet, la prochaine fois que voudras appeler « ton » chien « mon chien » 😉