Je suis heureux d’avoir tout perdu

L’astre solaire se couche sur la Baie des Anges. 🌅

À peine borde-t-il son lit, que des milliers de paparazzis l’inondent de flashs lumineux.

Alors que le ciel vire à l’orange, je commande un rhum ambré, et, ne savant comment le boire, je me contente de le recouvrir maladroitement de glaçons 😅

Ceci dit, je me fous quand même de la gueule de Carla.

Elle a continuellement le don pour choisir les cocktails les plus infâmes.

Ce qu’elle a commandé pourrait à coup sûr faire démarrer une Audi.

Bref, on est sur le rooftop du Patio, à flan de la Colline du Château.

L’eau de la piscine est d’un bleu si azur qu’on aurait cru qu’elle avait été pompée dans la mer, en contrebas.

Je me repasse cette conversion qu’on a eu ce soir-là, dans une ambiance tamisée.

Parlant de ses histoires de coeur, elle affirme

« Je pense qu’on devrait célébrer les ruptures »

Puis devant ma mine interloquée, ajoute

« Parce que c’est pour le meilleur »

Là-dessus, elle trempe son gressin dans le tzatziki.

Et en vrai.

Je n’avais jamais vu les choses sous cet angle.

Et je trouve ça franchement intéressant.

Je pense même que les « ruptures » en question traitent de tous les changements de notre vie.

Relationnels, amicaux, professionnels…

L’inondation de mon appartement dont je parlais la semaine passée est une de ces discontinuités.

Un nouveau chapitre s’ouvre.

J’ai beaucoup de gratitude pour les expériences que j’ai vécues ces deux dernières années.

Elles me serviront pour faire les choix futurs.

Alors finalement, je vous invite tous à trinquer pour le sinistre de mon studio.

Ramenez vos bouées, cette dépendaison de crémaillère risque d’être… humide 😆

Et santé ! 🍹

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