D’habitude, j’évite de bosser à Starbucks et compagnie.
Mais là je dois dire :
Cool.
Et je pèse mes mots.
Installé au Colombus, 3ème étage de la Fnac :
De ma fenêtre, j’aperçois l’armada d’ombres qui traverse Jean-Médecin, des tilleuls sibilants au vent, et au premier plan : le chant de Notre-Dame de l’Assomption.
Si on oublie le goût de leur « café », je dois dire qu’il est agréable d’écrire ici.
Bon…
L’anecdote date de ce matin :
Je quitte la plage, sans savoir si l’eau qui ruisselle le long de mes jambes est signée Basic-Fit ou le plouf qui a suivi.
Mmmh, sexy Benji.
Le sel me ronge les lèvres, si bien que j’accélère le pas.
La douche m’attend.
10 minutes passent, et je suis en bas de chez moi.
Juste à côté, il y a le Buggy.
Cette sympathique brasserie devant laquelle je passe tous les jours : cette fois-là, je suis obligé de m’y arrêter quelques secondes.
Sur les sets de table : au menu, sudokus et mots fléchés.
Ma première réaction de merguez, c’est naturellement « Chouette pour faire patienter ».
Mais j’y repense.
En fait, c’est sans doute bon pour le business, mais pas un truc que je ferais dans mon resto.
Car c’est parfaitement représentatif du zombie moyen en 2024 :
Celui qui a constamment besoin de se divertir.
Incapable de s’asseoir, et de ne rien faire de plus.
Pourtant, la contemplation me semble être l’activité la plus intelligente de l’être.
Je te rassure : si tu es venu à bout de cet email, c’est que tu sais encore te concentrer (et que je suis terriblement distrayant).
Ps : Comment j’en suis venu à caler le mot « sibilant » dans ce Cachet ?
Avec Eloise, on se fait des dictées en ce moment.
Bien pour apprendre du vocabulaire et se faire découvrir des livres. Je te laisse voir la gueule du serveur quand, à 21h heure de Villefranche, on débarque avec nos carnets d’écoliers.