Place Rossetti, vendredi 27 septembre.
Des pigeons d’allure francilienne se rafraichissent dans la fontaine de marbre. Deux se prennent le bec, trempés jusqu’à la moelle.
Sur ma droite, je perçois l’immensité de la cathédrale Sainte-Réparate.
Sa façade verte baigne dans la lumière.
Sans mauvais jeu de mot, on part sur un mail espresso, car on est à deux sur une table de deux.
Et si tu n’y vois rien d’anormal, imagine les deux ordis, la caméra et son objectif 300mm 😏, deux soucoupes, deux verres d’eau, qui menacent de s’affaler sur nos claviers.
Pas plus de place qu’aurait un poulet élevé en batterie.
Spoiler alert : pas très confort.
(Et puis, j’espère bien finir ce Cachet avant de tout renverser)
(Si tu me connais bien, tu sais que c’est une question de temps)
Et si tu me connais vraiment bien, l’annonce qui va suivre risque de te dresser les cheveux.
Attends, je crois qu’un pigeon me regarde.
Je vais l’écrire tout doucement, lettre après lettre, car j’ai peur que ça fasse sonner les cloches.
Le café, c’est mal.
…
Voilà, c’est dit.
Ferme la bouche, tu gobes les mouches.
En y réfléchissant, la caféine joue le rôle d’un poids, qui contrebalance un manque de motivation intrinsèque.
Est-ce que je travaillerais aussi bien sans un café ?
Non, certainement pas.
Pareil pour toi, qui t’arrache à la salle, musique à fond dans les oreilles, pour couvrir la playlist ringarde de Basic-Fit.
Le problème de ces distractions : le café, la musique… c’est qu’elles deviennent le mode par défaut.
Et le jour où elles viennent à manquer… patatra.
Ton confort t’a rendu fragile.
Alors demain, je pense pas commander un verre d’eau pour autant.
(Surtout pour acheter une bouteille de Vittel à 8 euros)
Simplement diminuer la dose.
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