Merci Peugeot 🤬

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Salut c’est moi, toujours à une heure random, et l’’histoire que je te propose est la suivante :

Il y a quatre mois, j’achète un vélo (mécanique).

Une bécane vintage flanquée Peugeot à tomber.

Il y a deux mois, un vieux m’arrête sur la Promenade des Anglais :

« Votre roue arrière, elle est à plat »

Fin de l’histoire.

Faut dire que je repoussais au max le moment où je me retrouverais à quatre pattes dans le cambouis, à me demander si j’aurais besoin d’une clé de 10, de 12 ou de 10,8.

Pour quelqu’un qui aime apprendre, et qui adore chevaucher son fidèle destrier, on ne peut pas dire que j’ai brillé.

Well, tout ça pour finir dans un garage, il y a une semaine. 😆

Ouais.

L’avantage, c’est que j’ai pu récupérer ma monture en une heure, exactement le temps qu’il m’a fallu ensuite pour m’exploser les lombaires, un poignet et m’arracher un bout de peau sur l’autre main. 😆

Ouais.

Tu te demandes sûrement comment j’ai fait.

Moi aussi. 

Surplus d’enthousiasme.

Le lendemain, j’ai continué sur cette lancée de champion en allant à ma séance pecs et triceps… 🤭

Résultat des courses : immobilisation forcée.

Ouais.

C’est fou, à quel point ton corps peut décider d’arrêter de fonctionner, et toi, tu as juste à écouter ses signaux de détresse sans broncher.

J’ai dépoussiéré une vieille attèle, pour arborer un look so broken.

Même rester assis est devenu une tannée, à cause de ces foutues lombaires. Je te suggère donc d’apprécier ce mail écrit à la sueur de mon dos à sa juste valeur.

Je suis pas totalement remis, mais hier j’ai tout de même décidé de reprendre la muscu doucement.

Me voilà en prise marteau, en train de soulever un bon vieil haltère, et je réalise a posteriori que pendant l’effort, je ne pensais plus du tout à mon poignet, ou à mes lombaires.

Et c’est totalement ça :

Le cerveau fonctionne par comparaison.

La masse du poids mettait tellement mon biceps en difficulté que mon mal de poignet semblait invisible.

C’est pareil dès que tu vois quelqu’un, dans la rue ou sur Insta.

Tu te compares tellement que tu arrêtes de répandre ta propre musique.

C’est pareil pour les tracas du quotidien :

Parfois, un obstacle te paraît insurmontable.

Mais c’est oublier qu’un bus peut en cacher un autre.

Alors serre les dents et affronte le problème.

Merci à la sécurité routière pour l’inspi de cette belle morale.

(Et abonne-toi pour plus d’histoires où j’ai l’air ridicule)

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