Marc Aurèle s’est trompé…

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Bienvenue dans un nouvel épisode de

Chroniques d’un TGV.

Cap sur le Nord, je m’en vais fouler des eaux glaciales. 🥶

Je suis assis au fond d’un wagon ; un siège molletonné couleur kaki.

Devant moi, une jeune fille élégante pianote sur Snap, un livre inutilement posé sur sa tablette, et un gars en cravate avale son latte.

Ça m’inspire un haiku

« Sur le quai en gare
un café au creux des mains
réchauffe mon coeur »

Bref, encore une intro’ beaucoup trop longue 🙄

Je vois Marc Aurèle comme un mentor.

En ce sens qu’il est le premier stoïcien que j’ai lu, me faisant découvrir moult principes qui résonnent en moi.

Et un de ces derniers est le suivant :

(Écrit en mes termes, donc beaucoup plus sexy que dans le bouquin)

Les situations extérieures ne touchent pas notre âme, et si notre âme n’est pas altérée, alors notre niveau de bonheur ne varie pas.

Par situations extérieures, on englobe la météo, la maladresse d’un proche, une blessure physique, la maladie…

…son environnement de vie.

Quand j’ai débarqué à Paris en short, c’est exactement ce que j’ai pensé.

Sauf que je n’y arrive pas.

Alors, une petite voix maligne me dit que c’est une faiblesse d’esprit de ma part.

Mais une autre, avec un petit anneau au sommet du crâne, me souffle que Marc Aurèle a tort.

Plus que tout, j’aime sortir par un soleil claquant, découvrir la couleur de la mer.

Retrouver Éloise, entre deux palmiers.

Prendre un TER, entre Cannes et Monaco.

D’après Platon, la beauté des choses qui nous entourent conduit à l’épanouissement.

Je pense que la nature est la forme la plus évoluée de beauté, car chacun de ses éléments est en harmonie avec le Tout.

La nature n’est pas individualiste :

Elle ne bâtit pas un arbre pour satisfaire son client, à l’image d’un architecte, quitte à défigurer le paysage.

(Coucou Iconic) (Très peu auront la ref)

J’aime tellement les panoramas de la Côte, que je pourrais passer mes nuits à bivouaquer.

Tout ça pour dire :

Si tu me suis assidûment, avec beaucoup de gratitude pour mes formidables newsletters, tu sais que j’ai quitté le Sud.

Eh ben.

Je ne vais pas à Nice.

J’y rentre.

Ciao les nazes. 🫡

Benjamin du Sud

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