Les azuréens le savent : vendredi, c’est Ventimille. Ce 29 mars ne fait guère exception.
Cette petite ville frontalière d’Italie accueille l’un des plus grands marchés d’Europe, au bord mon amour de mer Méditerranée.
Le sac blindé de limoncello, je me délecte d’un cappuccino, quand un 569ème vendeur à la sauvette m’agrippe pour me vendre un superbe sac lOuIs VuiTtOn.
Et franchement, si le logo LV n’avait pas l’air d’un sticker kinder, ça aurait presque été une bonne affaire.
Du coup, je lui recrache mon café dessus pour le faire fuir.
Ceci dit, c’est toujours mieux que la fois où ce gars est carrément entré dans la pizzeria pour nous décoincer les muscles avec ses masseurs à 5 euros. Carla et Bryan s’en souviennent.
Là où je suis étonné, c’est qu’autour de moi, des dizaines de touristes se laissent arnaquer, jusqu’à l’arrivée de la polizia locale.
Finalement, cette histoire est comparable à celle de McDo.
Là où je veux en venir, c’est qu’on arrive à te vendre des contrefaçons, et des aliments remplis de pisse aromatisée grâce à des techniques marketing.
Et si McDo arrive à te refourguer ses Big Mac (de manière légale), pourquoi tant d’artistes à leur compte vivent-ils pauvrement ?
Non parce qu’eux, ils te vendent quand même des produits de qualité (en général).
La réponse est simple : parce qu’ils ne savent pas se vendre.
Et que ça te plaise ou non : si tu veux vivre de ton affaire ou de ton art, tu vas devoir apprendre à parler.
A convaincre quelqu’un d’aller dans ton sens, mais de façon volontaire.
Je cite souvent ce livre dans Cachet de cire, parce qu’il est une de mes références et qu’il est génial : Comment se faire des amis, de Dale Carnegie.
J’avais aussi emporté un autre de ses bouquins lors d’un voyage à Mykonos : PARLEZ !
Moins iconic, mais pas moins intéressant.
Ciao.