Faites entrer les clowns 🤡

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Ce matin, j’ai failli commettre l’irréparable :

Racheter un plant de basilic.

Voici un résumé des faits :

Benjamin, 23 ans, œil gauche à -6.

A causé le décès d’une plante araignée, d’un superbe calathea, de deux brins de muguets, sans oublier les innombrables et fameux basilics.

C’est à ce moment précis que – les mains dans le terreau, Mariu se fout de ma gueule.

Tu l’auras compris : je suis de nature assez persistante.

(Plus que mes plantes, apparemment)

Le pire, c’est que j’adore m’en occuper.

Mais vu que mon appart sert plus de dortoir que d’habitat, elles doivent sacrément se faire chier pour toutes s’obstiner à mourir.

Heureusement pour mes clients, je suis plus doué pour faire pousser des business, et l’un d’eux m’a récemment demandé :

« Tu as déjà pensé à écrire des discours pour des politiques ? »

Chronologiquement, j’ai commencé à m’investir en politique vers 19 ans.

Puis, j’ai compris pas mal de trucs comme :

– Les mandats font 5 ans, donc les programmes politiques ne sont pas assez ambitieux ou ne sont jamais respectés. Ou bien, ils sont suivis puis annulés au changement de gouvernement.

– Je préfère dépenser mon énergie ailleurs et me sentir plus en paix.

Surtout, je me souviens d’un clash à la tv :

(à lire avec l’intonation)

C’est Mélenchon qui balance :

« Moi je ne suis pas borné, je suis évolutif » (d’un air satisfait, il gribouille un truc sur son calepin)

Et Zemmour qui lui répond :

« Oui, quand moi j’ai raison, je suis borné »

Là-dessus, il remonte ses fausses lunettes.

Je trouve cette dernière déclaration très représentative de la classe politique, qui se divise majoritairement en 2 catégories.

Il y a les politiques butés, enfermés dans des dogmes, qui ne changeront jamais d’avis (pourtant le concept d’un débat).

Ceux-là se fichent des avis de leurs adversaires.

Or, l’Histoire a montré que c’est la remise en question qui a permis le progrès.

Et les autres, qui ne croient pas en ce qu’ils disent. Ils obéissent selon des conflits d’intérêts et de puissants financiers.

Comme dirait un grand poète :

« Ils sont aux ordres du pognon ».

Bon….

Je me suis déjà mis à dos l’industrie pharmaceutique.

On va éviter d’ajouter toute l’Assemblée Nationale.

Alors finalement, cette idée de mon client n’est pas si mauvaise.

Par contre, c’est pas demain que vous me verrez flanqué d’un costume à Matignon.

Je serais capable de changer le programme tous les jours. 😅

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