Bref, Honorine passe cinq jours à la maison.
Alors qu’on passe au dessert, je remarque un trou béant dans la peau de ma banane. 🍌
Ni une ni deux, on remet du charbon, et mon cerveau entre en ébullition :
Est-ce que je peux la manger, cette banane ?? 🍌
Et des interrogations sous-jacentes comme : Tiens tiens, j’étudierais bien la science des bananes pour comprendre l’apparition des fissures.
Honoush (comme j’aime bien l’appeler) lève les yeux au ciel et soupire :
« Tu te poses trop de questions »
Évidemment, ma copine a raison : je me pose beaucoup de questions.
Et je parle pas de celles qui te crament le disque mental comme « Est-ce que je vais à Carrefour ou à Monop’ ? »
Non, plutôt le fait que mes activités quotidiennes sont d’une variété insolite, et le reflet de ma curiosité insatiable pour tout.
Je dirais même qu’il n’existe pas un domaine qui ne m’intéresse pas.
D’ailleurs, on pourrait comparer ma bibliothèque de livres à une Happy’Box d’Haribo.
Dans le monde de l’entreprenariat, on nous bassine sans arrêt avec ce genre de phrases :
Quand je veux du pain, je ne vais pas chez mon boucher.
Un généraliste est un médecin qui n’a pas su choisir, j’ai besoin d’un spécialiste.
Ok, mais…
Primo, je voue une fascination pour un certain Léonard de Vinci.
La synthétisation de ses connaissances, diverses et variées, l’a conduit à peindre Mona Lisa et à inventer le parachute.
Secundo, si on me scotche à un domaine d’expertise, je me fais chier.
Si je voulais me répéter pendant 20 ans, des lycéens auraient un Monsieur Angot à injurier entre les cours.
Je me vois plutôt comme un polymathe, qui explore sa curiosité naturelle, et qui transmet de la connaissance à travers des textes loufoques, des photos et toutes autres formes d’expression.
Et quand je compare les stats de mes Cachets, ça confirme une chose :
Les gens ne me lisent pas spécialement pour les sujets que j’aborde, mais plutôt pour ma façon d’en parler.
Il y a une niche dans laquelle je suis meilleur que 100% des autres créateurs :
Être moi-même.
Je pense qu’établir une relation de confiance avec son audience est primordial, de même que l’intensité dans sa façon d’être.
Car finalement, je ne vends pas de produit : je suis mon propre produit.
À méditer.
(N’oublie pas de t’abonner en méditant)