Et comme chaque lundi, le marché aux fleurs devient une brocante.
Sous les tentes rayées, on trouve aussi bien des timbres monégasques que des coupures de presse carnavalesques…
…des valises Louis Vuitton à 200 euros, des papillons sous vitrine…
…de vieilles cartes postales et affiches La Vache Qui Rit.
…
…des vieilleries soit disant portées par Di Caprio au Festival de Cannes 76.
Bizarrement, j’ai monté les marches en mai, mais personne ne s’est proposé pour racheter mon nœud pap’.
(C’est le moment flex)
Bref : je déménage à Paris, et c’est un de mes derniers cafés américains à la Civette.
Quand j’ai annoncé la nouvelle, je croirais presque avoir vu une larme couler des yeux de Marianne.
Mais je crois plutôt que ça venait de moi.
Deux ans que je squatte ses tabourets, avec mon Mac rose pimpant et mes airs de connard.
Je n’ai pas vu le temps passer, comme si cet article datait d’hier.
Mais Marianne n’a jamais compris ce que je faisais.
Et mes proches non plus.
Si on résume mon activité selon certains :
« Fixer son écran 4h avec un visage snob, faire des trucs bizarres en pensant gagner sa vie »
Mais je crois avoir trouvé une explication : en voici un exemple.
Je veux un jour courir le Marathon de Paris.
Le processus est simple à comprendre, mais difficile à mettre en œuvre.
Si j’échoue… ben, pas grave.
Sauf que l’argent est une question vitale.
Et pour beaucoup, passer des mois voire des années à construire un empire, c’est-à-dire accepter de travailler pour des cacahuètes est juste incompréhensible.
C’est pas fait pour tout le monde. 🥜
Perso, je préfère 1000 fois travailler 90 heures par semaine à mon compte, que 35 pour un autre.
Apprendre à gagner beaucoup d’oseille n’est rien qu’une compétence simple qui s’apprend sur la durée.
Alors, si tu as des projets entrepreneuriaux :
Ça demandera beaucoup de sacrifices, et de persévérance.
Il faudra passer outre la pression des autres.
Mais garder ton objectif en mémoire ne veut pas dire détester la vie en attendant.
Au contraire.
Demande toi vraiment ce que tu veux faire, pour kiffer chaque jour du process.
Moi, je m’éclate à écrire pour mon portefeuille de clients, acquérir de nouvelles marques, inonder le monde d’art, que ce soit en musique, en dessin, en image, ou avec toutes les newsletters que je te ch*e à la semaine.
Une cacahuète ?
Adiéou ! Baieta ! 🦅