3 semaines à promener Jeff 🐕, et premier constat :
Il est infatigable.
Bien que je ne puisse plus faire de sport depuis l’épisode des côtes cassées, je continue les séances biceps trois fois par jour.
C’est plus que Tibo Inshape.
Mais surtout, après 3 semaines passées : j’identifie ses paternes.
Je sais quelle réaction il aura, de quelle façon elle s’exprimera, et pourquoi.
C’est comme ça que j’ai prévenu Eloise dans l’ascenseur :
« Là, il va grogner pendant dix minutes, te bouffer éventuellement toute crue, puis machouiller son doudou moche »
Nous les humains, on devient peu à peu des chiens.
Je veux dire par là qu’on est prévisibles.
Notre cerveau marche par comparaison et mimétisme.
Avec Internet, on a matière à se confronter aux extrêmes de la planète à tout instant (le sensationnalisme), et à s’enfermer dans un algorithme qui nous montrera toujours les mêmes choses.
À moins d’être séquestré dans le donjon SM de Brigitte, les œuvres culturelles et publicités nous sont omniprésentes.
On ne crée plus d’oeuvres 100% originales.
Toujours disponibles grâce à notre smartphone.
Bref, où est notre liberté ?
Si tu partages ta localisation sur Snapchat, je suis à peu près sûr que tes proches amis sauront dire où tu es sans ouvrir l’appli.
Mais.
Être prévisible dans un monde chaotique ne fait pas sens.
Ne soyons pas des chiens.
Sur ce, Jeff m’attend pour une séance triceps.