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Les fragrances de Marseille

Puisse le soleil se lever, qu’ils aillent chercher à déjeuner ;
Opérer les poissons, sur le Vieux-Port c’est la tannée ;
Il y a des marins qui balancent leurs merveilles ;
Savoureuse bouillabaisse, Salacie avait sommeil.
S‘il est des caresses, elles ne viennent pas de leurs rames ;
Oublier qu’il y a, de la souffrance en ces âmes ;
Nichées dans des bassins, ne sont guère mieux sous ordonnance.

Sa renommée phocéenne, la porte de France ;
A qui la doit-on ? Sûrement à sa lavandière ;
Vole la vedette ; Notre-Dame garde ses effluves d’hier.
On distingue la vanille, la citronnelle, l’amande, la violette ;
Naturellement le mimosa, pour fleurir marchés et salles de toilette.

Sa journée est passée, à la belle cité ;
Occulter l’essence, sur la Canebière, de ses cavités ;
Il est des pétoires qui réveillent à coup de tambour,
Rythmée est la course, au Vieux-Port la cavalerie accourt.
Et avant de disposer, des adieux et à bientôt ;
En s’approchant du bord, on sent le bouquet de l’eau.

Cet acrostiche, pour une ville qui m’a fait aimer voyager, il y a de cela trois ans, et qui de ses parfums continue de me faire vibrer.

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