Vous êtes encore là ?
J’ai la sensation de retrouver ma classe après les grandes vacances.
Soyez certains d’une chose :
Cette année, c’est l’année la plus importante.
Alors je vous conseille d’être assidus dans votre lecture de Cachet de Cire.
J’ai passé une semaine à Paris, et ça m’a donné envie de m’agripper à mon rocher j’ai relevé quelques trucs sympatoches :
Les cerisiers en fleur.
Les oiseaux.
Notre-Dame qui chante à 11h50.
Shakespeare and Company, plus facile que d’obtenir une ETA.
Les gens qui font coucou depuis leur bateau mo(u)che.
Le jardin du Luxembourg.
Et justement, on en revenait avec Carla, les bas de pantalons poussiéreux.
On décide de livrer tout ce sable au Bouillon Chartier des Grands Boulevards.
Leur concept, le voici :
Des classiques de la cuisine française mieux préparés qu’un jambon-beurre au wagon-bar.
Une salle immense et boisée ornée de verrières, de lustres, de dépose-bagages sauce Ouigo.
Un lieu à proximité 10/10 sur l’échelle TER-Nice-Monaco.
Où les gens sont plus pressés d’entrer que sur le quai d’une gare.
Finalement, là où le Bouillon se démarque de la SNCF, c’est sur ses prix :
Car on peut y manger un repas complet pour moins de 15 euros.
Alors que sur les rails, c’est tout juste de quoi faire Paris-Versailles.
Comment se débrouille le Bouillon pour faire péter l’addition ?
La fourchette encore dans le gosier, qu’il s’est passé un truc :
Le serveur trottine jusqu’à nous… griffonne l’addition sur le set de table…
Il demande :
« Un petit dessert ? »
On refuse.
« Je vous donne la carte pour regarder, jusqu’au cas où »
Je suis solide sur mes appuis.
Carla succombe :
« Finalement, je vais prendre une île flottante »
C’est ce qu’on appelle la technique secrète de l’Île Flottante.
Beaucoup de freelances n’osent pas relancer leurs prospects.
Un petit stage chez les frères Chartier et on the road to the top.